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J’habite à Etrechy depuis 2008 et je suis ingénieur d’applications dans les systèmes de positionnement et de synchronisation par satellites. Comme beaucoup de Strépiniacois, je prends ma voiture presque tous les jours et il m’arrive aussi de prendre trop souvent l’avion. Depuis plus de 40 ans, j’ai sollicité certainement beaucoup trop les ressources de ma planète. Sans me sentir coupable aujourd’hui, je me sens surtout redevable et je suis prêt à changer beaucoup pour redonner plus d’équilibre à ma planète et un autre sens à ma vie aussi peut être.

J’ai rejoint l’équipe d’EES en 2016 après les dernières élections car j’étais déçu que cette liste n’ait pas réussi à gagner son pari. Pour faire plus que mon vote, j’ai donc participé à leurs initiatives, aidé à publier la gazette de l’association pour continuer à communiquer aux Strépiniacois et soutenir des projets pour l’avenir comme notre transition énergétique, la réduction de nos déchets, la recherche de solutions pour manger et vivre mieux. Enfin, pour œuvrer à ne pas laisser à mes enfants un monde dégradé et irrespirable alors qu’il y a des solutions.

Je suis très attaché au partage des cultures et des savoirs et je suis convaincu qu’il faut se méfier de toute forme d’élitisme et considérer que chacun peut apporter à l’autre et a un rôle à jouer dans notre commune. Je suis musicien dans un groupe amateur multi-instrumentistes et notre première approche est de partager les sons et les instruments avec le public. J’imagine que tout pourrait fonctionner ainsi par ailleurs. Par exemple quand on peut acheter ses produits alimentaires en direct chez le producteur, on peut aussi lui parler, échanger des savoir-faire et des conseils qui sont bénéfiques pour les deux parties. Quand j’étais représentant des parents d’élèves, notre approche constructive a aussi généré de beaux projets, grâce à l’échange d’expérience et d’énergie.

Je suis également membre de l’association Strépiniacoise «Echanges et Coopérations Solidaires». Ici aussi on partage avec d’autres pays nos cultures et nos expériences, en cherchant toujours à faire le miroir entre ce qui se construit chez l’autre et ce qui se passe chez nous. Par exemple à Dano, au Burkina Faso, le développement du maraîchage et le soutien de l’éducation sont des clés essentielles pour notre pays jumelé ; mais en fait ce sont deux sujets tout aussi stratégiques et d’actualité pour notre commune et sa région. C’est aussi intéressant de penser que là-bas, ils doivent pouvoir développer leurs sources d’énergies quand nous devons penser à sérieusement réduire les nôtres.

Si nous arrivons à échanger et à partager ensemble tous nos savoir-faire, notre patrimoine et nos expériences historiques et culturelles, nous pouvons faire d’Etréchy une ville solidaire vis-à-vis de chaque individu et constructive en s’appuyant sur la force de sa collectivité, grâce à la participation de tous ses habitants. J’aimerais participer à cela parce qu’il y aura de belles rencontres à la clé et un enrichissement collectif en récompense de nos efforts.

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