Le constat.
Lorsquune équipe municipale a reçu un mandat
de la population pour gérer les affaires de la commune,
elle ne doit pas se couper de la population et de ses aspirations
pendant les six ans qui suivent. Elle doit être à
lécoute des habitants, leur fournir linformation
claire et objective à laquelle ils ont droit. Bref, il
faut donner aux citoyens les moyens de sintéresser
à la chose publique et de participer à la vie
de la commune. Cest bien là un minimum ! Et cest
loin dêtre le cas avec la communication municipale
actuelle, dune pauvreté affligeante. Il nous faudra,
avec votre confiance, revenir aux fondamentaux de la démocratie.
Nos propositions.
LA COMMUNICATION
Les habitants ont besoin
dinformations utiles sur laction municipale et non
de propagande ou de leçons de morale.
Nous nous attacherons à :
redonner du
contenu au journal municipal. Depuis quelques temps Etréchy
Info na plus guère que les menus des écoles
et la rubrique état civil à proposer
créer
(enfin !) un site internet. Cest certes un travail
important notamment pour le «faire vivre» mais cest
un outil de communication incontournable dont on ne peut plus
faire léconomie.
favoriser
la compréhension des grands enjeux municipaux. Plutôt
que de présenter le budget par article de manière
à ce que seuls les spécialistes comprennent, on
peut aussi le présenter par «fonction» afin
que chacun puisse mesurer leffort financier de la commune
dans tel ou tel domaine (exemples : sport, culture, scolaire,
etc.).
LA CONCERTATION
Non, la concertation nest
pas du temps perdu ! Aussi, plutôt que de faire rêver
la population sur un calendrier aléatoire de réalisations
déquipements, nous préférons nous
engager sur une démarche :
écoute
des besoins,
choix des
équipements prioritaires après large débat
public,
maturation
des projets avec participation active de la population et
des associations.
LE SERVICE PUBLIC
Conscients que la qualité
du service et la rapidité à intervenir sont des
attentes fortes de la population, nous prenons lengagement
de :
répondre
systématiquement à tous les courriers. Cest
une question de respect et même une obligation légale
(avec laquelle la municipalité actuelle prend des distances).
mettre en
place un dispositif dintervention rapide des services
techniques municipaux pour remédier aux désordres
constatés sous 48 heures. Si lintervention
nest pas techniquement possible dans ce délai,
les personnes ayant signalé le dysfonctionnement seront
systématiquement informées.
faciliter
les rencontres élus/population. Sen tenir aux
habituelles permanences des élus nest pas suffisant.
Nous irons à la rencontre des habitants lors de réunions
de quartiers pour mieux cerner les besoins ou pour expliquer
un projet.
LE RESPECT DE LOPPOSITION
LE REFERENDUM LOCAL
LE DEBAT PUBLIC
Sans la liberté
de sexprimer et de critiquer, la démocratie nexiste
pas. Cest la raison pour laquelle nous tenons ici à
une véritable rupture, c'est-à-dire :
Faire une
place à lopposition. Le mode de scrutin organise
déjà une sous-représentation de la minorité
au conseil municipal, mais aussi dans les commissions. Pour
remédier à cette situation qui exclut une grande
partie de lélectorat (58% à Etréchy
en 2001), nous nous engageons à :
- accueillir lopposition au sein du bureau municipal
(réunion restreinte de léquipe dirigeante),
-
accepter quelle soit représentée avec
voix délibérative au sein des instances de
la Communauté de communes.
Recourir au
référendum local sur les enjeux importants engageant
lavenir de la commune. Le législateur a prévu
cette possibilité et si cet outil démocratique
ne doit pas être banalisé, il ne faut pas sinterdire
de lutiliser. Dans le mandat qui sachève,
un sujet au moins méritait dêtre soumis à
lavis de la population : le devenir des terrains de la
ZAC des Hautes-Prasles après le rejet populaire massif
de la base logistique en 2003.
Ressusciter
le débat public. A Etréchy, il arrive assez
souvent que la durée des conseils municipaux nexcède
pas une heure
On imagine assez bien la richesse des débats.
Le conseil municipal doit redevenir un lieu de débats
et déchanges. Il faut pour cela :
- libérer la parole,
-
traiter avec sérieux et sans à priori
les questions des habitants au conseil municipal. Cest
loccasion daccepter les critiques, les suggestions,
douvrir le débat et non de le verrouiller comme
on sacharne à le faire actuellement.
- accueillir le public dignement dans la salle du conseil
municipal. Cest sur un banc datant de 1860 et particulièrement
inconfortable que sinstallent les téméraires
qui un jour ont eu la curiosité dassister à
une séance du conseil municipal ! Tout un symbole
Revoir la disposition de cette salle et fournir des chaises
au public, telles sont nos propositions.
- accepter que lopposition sexprime librement
dans le journal municipal. Nous mettrons fin aux pratiques dintimidation
ou de remontrance de la municipalité actuelle à
légard de ceux qui ont eu laudace de vouloir
exprimer une opinion dérangeante.
LES JEUNES ET LES AINES
Beaucoup de communes ont
mis en place des conseils municipaux de jeunes qui ont souvent,
comme cest le cas à Etréchy, eu du mal à
vivre et à aboutir à la réalisation de
projets. Dautres essaient de ne pas perdre le bénéfice
de lexpérience des anciens en créant parfois
ce que lon appelle un comité des sages. Alors pourquoi
ne pas réunir en une seule et même structure
conseil municipal des jeunes et comité des sages
?
Il ne sagit là que dune proposition dont
il faut sassurer préalablement de la faisabilité
auprès des intéressés. On doute que les
préoccupations des uns et des autres soient les mêmes
mais dun autre côté peut-on imaginer meilleur
outil de solidarité intergénérationnelle
: lexpérience des anciens au service de la créativité
des jeunes (ou le contraire) ?