Le constat.
Malgré ses 6.000 habitants, force est de constater quEtréchy
est loin doffrir tous les équipements et services
que lon trouve fréquemment dans des villes comparables
même en province !
En matière déquipements sportifs et culturels,
les manques sont évidents et pénalisent souvent
la population la plus modeste (pas de piscine, pas de bibliothèque
).
Les équipements sportifs existants sont vieillissants et
ne répondent plus aux besoins qui sexpriment. Loffre
est en effet la même quil y a 30 ans
Enfin,
labsence de structure publique daccueil de la petite
enfance (crèche, multi-accueil, etc.) et le peu de moyens
consacrés aux écoles complètent un tableau
malheureusement peu réjouissant.
Certes, il nest pas question de tout faire en même
temps sans se soucier des capacités financières
de la ville, mais il faut rompre avec lattitude attentiste
et frileuse de lactuelle majorité municipale, bref
avoir une politique ambitieuse et réaliste, être
force de proposition à léchelle de la Communauté
de communes «Entre Juine et Renarde» et des communautés
environnantes.
EQUIPEMENTS SPORTIFS
Nos propositions.
Notre priorité
ira à lentretien des équipements existants
avec lindispensable réfection de la piste dathlétisme
et des vestiaires du stade.
Gymnase
: saturé actuellement, toutes les écoles ny
ont pas accès, un nouvel équipement pourquoi
pas de dimension communautaire serait très utile,
dautant que les collégiens qui fréquentent
le gymnase actuel viennent de toutes les communes du canton
excepté Lardy et Villeneuve.
Piscine
: labsence totale de bassin nautique entre Etampes et
Brétigny fait que lapprentissage de la natation,
pourtant au programme scolaire, ne peut être assuré
à nos enfants. Il ny a pas de fatalité.
Des communes comme Angerville ou Méréville disposent
dun tel équipement. Nous nous engageons à
rechercher dans le cadre de la communauté de communes
et même au-delà les partenariats nécessaires
à cette réalisation. Ce qui nest pas réaliste
(compte tenu des coûts de fonctionnements) au niveau communal
peut être possible dans un cadre plus large. Ce type déquipement
est envisageable en mobilisant les ressources de plusieurs communautés.
SECTEUR SCOLAIRE
Le constat.
Dans ce domaine, il faut bien reconnaître que lengagement
de la commune est minimum !
Nos propositions.
Réactiver
les classes transplantées qui ont le mérite davoir
un intérêt social et pédagogique.
Instaurer
des partenariats avec les écoles et les associations
à loccasion des fêtes et manifestations.
Créer
un véritable service daide aux devoirs soumis au
quotient familial : compte tenu dune population active
qui majoritairement se déplace pour le travail, les temps
de transports sont longs, les enfants pâtissent de cette
situation dans le suivi scolaire. Un service daide aux
devoirs, comme cela se pratique dans beaucoup de communes leur
apportera lappui précieux auquel ils peuvent légitimement
prétendre.
Répondre
aux demandes de travaux dans les écoles exprimées
par les enseignants.
Mettre en
place un partenariat avec le Département pour la fourniture
de repas à nos écoles. Pourquoi faire appel
à un prestataire privé alors que le dimensionnement
des cuisines du collège depuis sa restructuration permet
cette coopération dans lintérêt des
deux collectivités ?
Revoir les
tranches de quotient familial pour quil y ait une véritable
progressivité et pas comme actuellement où
tout repose sur les classes moyennes inférieures. Exemple
: un couple avec deux salaires à peine supérieurs
au SMIC paye les services municipaux au même tarif que
celui qui dispose de 10 fois plus de revenus !
CULTURE - PATRIMOINE
Le
constat.
Il serait injuste de ne pas reconnaître que des efforts
ont été faits en matière de programmation
culturelle même si celle-ci reste, à notre avis,
beaucoup trop élitiste.
Nos propositions.
Prolonger
le dynamisme culturel en lui donnant du contenu et en faisant
participer davantage les associations.
Encourager
le travail de fond, déducation sans se contenter
uniquement du spectaculaire et de la représentation (même
si lon sait quils sont également nécessaires).
Donner une
dimension communautaire au conservatoire de musique. Cest
à la fois un moyen de le consolider et de le développer.
Aujourdhui, cet établissement qui dispense déjà
des cours aux enfants de quelques communes voisines pèse
lourdement sur le budget communal. La dépense pourrait
être atténuée et mutualisée avec
un transfert à la communauté de communes.
Construire
une véritable bibliothèque/médiathèque.
Un tel équipement fait actuellement défaut. Cest
un manque quil faut combler dans lintérêt
de tous ceux qui aiment le livre, pour faciliter le travail
des écoles, pour sadapter aux nouveaux médias
et mettre la culture à portée de tous.
Mettre en
place PIJ et EPNE. Le PIJ (Point Informations Jeunesse)
est un équipement précieux pour linformation
des jeunes sur des sujets essentiels que sont le tabac, la drogue,
la sexualité, la recherche demploi et la formation.
LEPNE (Etablissement Public Numérique Essonnien)
permet à ceux qui nen ont pas les moyens de sinitier
aux nouvelles technologies de linformation et de la communication.
Cest un moyen déviter ou de remédier
à la fracture numérique.
Ces deux équipements sont très bien financés
par le Département. Là encore et pour faire des
économies déchelles, une gestion au niveau
communautaire est pertinente.
Mieux utiliser
la salle Jean Monnet, notamment en la rendant plus accessible
aux associations communales. Actuellement elle ne peut être
utilisée quune fois par an gratuitement par chaque
association. Cest trop restrictif dautant que les
tarifs de location sont dissuasifs. Quelle association peut
se permettre de verser 1.500 € pour une soirée !
Développer
et mutualiser les actions culturelles au sein de la communauté
de communes pour dynamiser ce qui existe déjà
(le festival «Au Sud du Nord» de Boissy-le-Cutté,
FestiVallée à Souzy) et favoriser léclosion
de nouvelles initiatives.
Protéger
réellement le patrimoine local et pas seulement en
façade ! Par exemple, léglise primitive
du XIème siècle située sous léglise
actuelle et dont nos élus sarrogent maintenant
la découverte, a été dénaturée
par linstallation dun énorme système
de chauffage il y a 5 ans ! Ou encore la restauration des vitraux
qui tarde.
SOCIAL
Le constat.
Même si la population dEtréchy nest
pas spécialement défavorisée, des personnes
sont en difficulté (perte demploi, séparations,
etc.) et doivent pouvoir être aidées dans le cadre
de la solidarité communale. Bien sûr cette aide
existe, cest le travail du C.C.A.S. Nous la poursuivrons
en lamplifiant et surtout pour répondre aux situations
durgence en matière de logement.
Nos propositions.
Créer
un foyer dhébergement durgence. Il ne
sagit pas de logement social au sens classique mais de
quelques logements destinés à accueillir ponctuellement
et pour une courte durée, ceux qui se retrouvent du jour
au lendemain sans toit.
Clarifier
les règles dattribution des logements sociaux
par le CCAS.
Laide
matérielle aux personnes âgées est un
domaine où les besoins sont de plus en plus nombreux
compte tenu du vieillissement de la population. Pour apporter
des réponses concrètes, il nous faudra créer
un service de petits travaux et daccompagnement pour les
courses ou les médicaments : pour beaucoup de personnes
seules, âgées ou à mobilité réduite,
changer une ampoule ou régler une chasse deau sont
des casses têtes insurmontables. Ce soutien sera aussi
loccasion de rompre lisolement des aînés,
leur manifester notre solidarité en faisant de cette
aide aux personnes, une préoccupation de service public.
Maintenir
et développer les services daide à la personne
(gratuité du système de téléalarme
par exemple).
Soutenir activement
les associations soccupant de linsertion des
demandeurs demploi.
Aider les
personnes handicapées en difficulté dinsertion
en coopérant avec les Etablissements et Services dAide
par le Travail (anciennement Centres dAide par le
Travail, CAT).
Développer
une collaboration étroite avec les différents
acteurs sociaux (ANPE, AFPA, Mission locale, etc.).
«Pas
denfant sans vacances» est un objectif que nous
voulons atteindre.